Ci-dessous vous trouverez la 1e version de la fiche défi que nous avons rédigée sur la sobriété numérique. Qu’est-ce que cela vous inspire ? Que pouvons-nous attendre du numérique pour résoudre autrement ce défi ? Quelles directions devrions-nous explorer ?
Avez-vous connaissances de projets, d’initiatives, de réseaux … qui “font autrement”, qui proposent des voies différentes ?
Citation
"L’innovation frugale est une stratégie révolutionnaire. Toutefois, elle est bien plus qu’une stratégie : elle est le signe d’un nouvel état d’esprit qui voit la restriction des ressources comme une opportunité plutôt qu’un handicap. Son objectif ultime : faire mieux avec moins, c’est-à-dire créer à la fois plus de valeur commerciale et sociale tout en économisant des ressources précieuses telles que l’énergie, le capital et le temps", Navi RadjouPourquoi nous avons besoin d’un “reset” (ce qui se passe mal, ce qui ne peut plus durer)
Épuisement des ressources, effondrement, gaspillage : le numérique n’a rien de virtuel, mais nécessite de très nombreuses infrastructures coûteuses en énergie (serveurs, relais, câbles), tout comme sa production, énergivore, qui nécessite des matières premières non-renouvelables, sans compter l'empreinte de son fonctionnement (10% de l’électricité mondiale). La technologie ne résout d’une part pas tous les problèmes, mais peut elle-même en être un pour l'intérêt général et l’écologie.
Des visions alternatives existent déjà
Conjuguer le moins avec le mieux, développer des formes de résilience et de frugalité, face à un numérique sans limites, voilà l’ambition de la sobriété, qui s’inspire et se développe notamment dans les pays du Sud avec l’innovation frugale (jugaad) : développer une approche plus sobre du numérique, moins de gaspillage, plus de capacités à agir en modalités contraintes.
Certains acteurs, comme Negawatt, proposent déjà des outils pour effectuer une transition vers la sobriété énergétique, tout comme GreenIT et la “sobriété fonctionnelle” ou encore la Green Web Foundation qui défend un numérique plus vert. L’idée est de réduire l’impact néfaste du numérique sur l’écologie, mais aussi d’interroger le rôle que peut jouer le numérique dans la réduction de la consommation d’énergie (IT for Green). Le numérique est alors vu comme un levier de développement, dans des domaines comme les mobilités durables, une meilleure qualité de l’air, une consommation énergétique plus raisonnée...
Acteurs qui y travaillent déjà
GreenIT, Green Code Lab, Ecograder, Negawatt, la Green Web Foundation, l'Ademe... Et bien sûr le programme Transitions² de la Fing.